POSE B | Premier épisode de cette nouvelle série de portraits vidéo. Tristan Galek, jeune vidéaste messin chez SKD’PRODUCTION, ouvre le bal. Fondateur de sa boîte de production audiovisuelle, le réalisateur tourne des vidéoclips de rap à l’esthétique forte. Tristan propose aux artistes des vidéos musicales loin des clichés du Street Clip. Avec pour ambition de “mettre enfin Metz sur la carte du Rap Game“.
Retrouvez son entretien au studio de Bornybuzz Vidéo où il revient en détail sur son parcours et ses projets futurs.
Tristan Galek, vidéaste et fondateur de SKD’PRODUCTION
Tristan Galek n’a que 21 ans et a déjà créé son entreprise audiovisuelle, SKD’PRODUCTION, il y a 2 ans et demi. Aujourd’hui, ce jeune entrepreneur réalise des clips musicaux et des vidéos pour les entreprises et les artistes. Il opère principalement sur Metz et la région Grand Est.
Il fait de la vidéo depuis son enfance, car son père, photographe, lui a très vite mis un appareil photo entre les mains. Puis, en arrivant en seconde, il lance sa chaîne YouTube Skand’ Over qui rencontre le succès avec 300 000 abonnés et pratiquement 30 millions de vues. A partir de là, il se forme au montage vidéo, achète du matériel et commence à rencontrer des professionnels et de futurs clients artistes.
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Une formation audiovisuelle solide
Après son lycée, armé d’un portfolio conséquent, il intègre le BTS audiovisuel du lycée de la communication à Metz. Inscrit dans l’option montage et post-production, il suit notamment des cours d’économie et de gestion. Ces notions qu’il ne maîtrisait pas avant l’aident et renforcent son envie d’être indépendant et de lancer sa boîte.
Une fois sa micro-entreprise créée en mai 2021, l’indépendant débute dans dans la réalisation de clips musicaux. Puis il élargit son activité aux vidéos d’entreprise, aux prestations dans l’événementiel ou avec des particuliers.
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L’esthétique avant tout
Cependant, la majorité de sa production concerne les clips musicaux. Des gros projets qu’il met en place avec les artistes musicaux qui le contactent. Il essaie au maximum de s’écarter de tous les codes du Street Clip qu’il utilisait au début de sa carrière. Ainsi il y voit un frein à son imagination et cherche à développer son art.
Parmi ses références en la matière, il cite le collectif Edith TV qui l’inspire énormément. Ces trois vidéastes vidéastes qui manient les effets spéciaux avec brio réalisent des clips pour Ninho, Kekra, Alpha Wann, La Fève, Josman ou Myth Sizer.
Par conséquent, il propose aux rappeurs de faire quelque chose de plus artistique et ainsi, selon lui, qu’on arrivera vraiment à mettre Metz sur la carte du Rap Game !
Aurélien Zann
