Après plusieurs négociations avec la Fédération Française de Football qui leur avait imposé de jouer un match en semaine, les joueuses de l’ESAP se sont finalement déplacées à Lille le mercredi dernier pour les 8èmes de finale de la Coupe de France de football féminin.
Le 26 janvier dernier, l’équipe féminine de l’ESAP devait affronter l’équipe de Lille pour un match comptant pour les 8èmes de finale de la Coupe de France de football, après quatre victoires consécutives dans la compétition. Mais pour des raisons météorologiques, le match a dû être annulé et reporté dans un premier temps au 30 janvier avant un autre report au mercredi 6 février.
Informés la veille de ce décalage, les dirigeant du club n’ont pas manqué de montrer leur mécontentement face à cette situation. En effet, Pascal Defives, président de l’ESAP, a entamé dans la foulée un dialogue avec la FFF pour une inversion du lieu du match puisque celui-ci a été reporté deux fois. Cette demande n’ayant pas abouti, il s’est tourné dès lors vers le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) pour une demande de conciliation car la majeur partie de l’équipe ne pouvait pas se déplacer à cette date compte tenu de leurs activités professionnelles. D’autant plus que l’équipe revenait juste d’un déplacement dans le sud de la France où elle s’était inclinée face à Marseille. Mais il s’est avéré que le président de l’ESAP n’a pas eu gain de cause.
Finalement, c’est avec la moitié de l’équipe A que l’ESAP s’est déplacé avec, comme renfort, la moitié de l’équipe B. Elle s’est finalement inclinée 2-0 face à Lille. «Nous n’avons pas à rougir, nous n’étions pas du tout préparées, nous sommes vraiment parties à l’aventure. Nous sommes éliminées mais il n’y a rien de honteux à l’être alors que nous ne sommes pas au complet, nous a confié Khadidja Bettahar, entraîneur du club messin. Les filles étaient contentes de leur prestation.»
