Ce jeudi 15 octobre, au collège Jules Lagneau de Bellecroix, les élèves participant au programme Erasmus ont pu présenter le projet à l’ensemble des élèves.
Les Erasmus Days consistent en 3 jours de manifestation organisés dans tous les pays partenaires du programme. Ces journées permettent aux élèves et enseignants d’organiser des évènements pour partager leurs expériences. Au collège Jules Lagneau, les élèves ayant participé au programme ont donc créé un diaporama afin de présenter Erasmus et les projets qu’ils ont menés, coordonnés par Lucia Alba, professeur documentaliste du collège.
Erasmus est un programme lancé en 1987. Il permet aux élèves de 33 pays de participer à des échanges culturels dans le cadre de leurs études, du collège à l’université.
Les voyages ont malheureusement été touché cette année à cause de la crise sanitaire. Un seul groupe d’élèves du collège a donc pu partir en Roumanie. Les étudiants des autres pays (Grèce, Roumanie, Lituanie, Italie) ont malgré tout pu venir une semaine en décembre dernier, le programme de cette semaine a donc été présenté par les collégiens. Ils ont en effet pu visiter la ville de Metz et partager des loisirs comme le Lasermaxx. Ont aussi été diffusé des vidéos des élèves étrangers présentant leurs établissements scolaires et leurs villes.
Un bilan positif, une découverte de l’autre
Le programme d’Erasmus a pour thème de 2019 à 2021 le handicap. Les élèves ont donc pu mener des enquêtes sur le handicap, mais aussi sur la migration, via des sondages. Ils ont ensuite pu comparer les résultats avec ceux obtenus par leurs correspondants. Les différences notables étaient intéressantes car enrichissantes, et ont permis d’en apprendre plus sur les cultures de ces pays.
Le bilan des élèves ayant participé au programme est très positif. Un des principaux avantages est la progression en langue. Jeanne, en 2e année d’Erasmus, a exprimé l’idée qu’avec ce programme, les aprioris que l’on peut avoir disparaissent. Léa, en deuxième année d’Erasmus elle aussi, explique qu’elle maitrise beaucoup mieux l’anglais depuis qu’elle le pratique couramment dans ses discussions avec sa correspondante grecque. Le ressenti le plus évoqué reste celui d’une expérience humaine en plus d’une expérience linguistique.