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Portrait d’association : Hop’timisme

Nous sommes allés à la rencontre de la toute nouvelle association Hop’timisme, qui vient de s’installer aux Hauts de Vallières. C’est avec sa présidente, Carine Ambrosini, que nous avons échangé autour de l’actualité de l’association.

Depuis quand l’association existe-t-elle ?

J’ai créé l’association Hop’timisme en juillet 2018. La question des troubles de développement humain fait partie de mon quotidien car mon fils présente ces troubles. Je me suis dis qu’il y avait certainement des familles qui avaient du mal à accompagner leurs enfants par manque de temps. Il y a aussi des familles qui sont peut-être gênées par les troubles de leurs enfants et que l’on veut aider. Cela a été le point de départ de la création de l’association.

Pourquoi avoir voulu s’installer à Vallières ?

La nature fait partie des points essentiels de l’association. Le choix d’un local à Vallières est lié à mon attachement aux CPN Coquelicots, qui ont des animateurs formidables que j’ai pu rencontrer lorsque j’accompagnais mon fils pour des ateliers. Le fait qu’il y ait un espace éco-associatif permet également de rester en collaboration avec d’autres associations.

Quel est l’objet de l’association?

Hop’timisme fonctionne de façon ponctuelle, uniquement grâce au bénévolat des membres de l’association. Elle veut accompagner les parents dans la prise en charge des enfants présentant des troubles à travers des animations et des ateliers, qui sont aussi ouverts aux enfants qui ne présentent aucun trouble. L’idée est de faciliter l’accueil et l’inclusion des enfants à besoin spécifique. L’association propose aussi aux parents des formations sur l’accompagnement de leurs enfants.

Quels sont les projets à venir de l’association ?

Hop’timisme entend organiser, en avril, un atelier sur le thème de la nature puis, en mai, participer à la journée de l’Hop’tismisme à Woippy. Nous serons accueillis par l’association Cheval Bonheur et nous organiserons plusieurs animations autour du cheval dans leurs locaux. Pour l’année prochaine, l’idée est de mettre en place des activités mensuelles.

L’association a-t-elle rencontré des difficultés ?

La difficulté majeure à laquelle nous faisons face est le manque de temps des bénévoles. Cela pourrait se résoudre si d’autres personnes s’engageaient au sein de l’association. Nous avons voulu que l’association soit accessible à tous alors actuellement, la cotisation est de dix euros par an. Le budget est tout petit. L’année prochaine, si on veut développer nos activités, il va falloir qu’on demande des subventions.

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