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Les Égalistiques : pour l’égalité à l’école et dans la société

La troisième édition des Égalistiques s’est déroulée le 11 février, à l’Arsenal. Lors de cet événement de sensibilisation à la lutte contre les stéréotypes, plus de 500 élèves ont présenté leurs projets artistiques sur l’égalité fille-garçon.

Les Égalistique est une initiative portée par l’Éducation Nationale et la Ville de Metz, visant à sensibiliser enseignants et élèves à l’égalité fille-garçon. « Un travail sur ce sujet était déjà mené dans les classes, explique Gaëtan Felici, inspecteur de l’Éducation Nationale. Nous souhaitions le mettre en valeur pour qu’il ait un plus grand impact. C’est pourquoi nous avons organisé une journée festive, qui, en plus, associe parents, enfants et enseignants ».

En amont de cette journée, 24 instituteurs du département ont été formés sur la question de l’égalité entre filles et garçons. « Il y a cinq ans, des enseignants ont décidé de former un groupe de réflexion sur cette problématique, précise Céline Baey Maillard, conseillère pédagogique à Metz Nord. Depuis, ils forment leurs collègues sur ce sujet ». Après ces quelques jours de formation, les enseignants ont ensuite travaillé avec leurs élèves sur ce thème, en utilisant différents supports artistiques : chant, danse, théâtre,… Le résultat a été présenté à l’Arsenal lors de la troisième édition des Égalistiques. Toute la journée, 24 classes, soit plus de 500 élèves, se sont succédé sur la scène de la Salle du Gouverneur.

Une journée sous le signe de l’égalité et de l’inclusion

Afin que tous puissent profiter du spectacle, toutes les prestations ont été traduites en langue des signes. Certains ont même placé cette inclusion au cœur de leur projet. L’école des Hauts de Vallières a ainsi collaboré avec l’INJS (Institut Nationale des Jeunes Sourds) et a proposé une chanson chantée et signée pour dénoncer les stéréotypes sur les filles et les garçons. Une des classes de l’école Jean Monnet a également utilisé la lange des signes pour montrer qu’on pouvait être une fille et aimer le foot ou être un garçon et être sensible.

Les élèves de l’école Auguste Prost ont, quant à eux, travaillé sur des affiches. Ils s’en sont ensuite inspiré pour réaliser des saynètes sur les personnes ne respectant pas les stéréotypes de genre. À Bettelainville, l’équipe de cyclistes ComeBakea, qui milite pour la mise en place d’un Tour de France féminin, est intervenue auprès d’une classe de CE2-CM1. Celle-ci a écrit un rap sur l’égalité dans le cyclisme, qu’elle a chanté lors de cette journée.

Le message de l’égalité semble donc être bien passé auprès de cette génération, ce dont se félicite Gaëtan Felici. « La situation s’améliore mais il y a encore beaucoup d’inégalités. On compte sur eux pour que le progrès continue ! »

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