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Avec les enfants de Bellecroix, l’ADACS cultive son jardin

Depuis le printemps dernier, le Centre Social ADACS et ses familles bénéficient d’un nouvel espace, déjà très apprécié : un jardin. Réalisé grâce au budget participatif de la Ville de Metz, et donc porté par les habitants du quartier, ce carré de terre trouve naturellement sa place entre le centre social et le jardin collectif de l’association Jardi’Bell. 


 
Toutes les deux semaines, ils sont plus d’une dizaine au rendez-vous donné par l’équipe de l’ADACS. Des enfants, ceux notamment qui participent à l’aide aux devoirs, mais aussi des parents, qui passent avec plaisir le mercredi après-midi ensemble dans cet îlot de nature. « À chaque rencontre, c’est vraiment un bonheur de voir les enfants jouer et découvrir autant sur un espace qui peut sembler petit, mais qui offre plein de possibilités » nous glisse Anthony. C’est un bénévole précieux car paysagiste de métier. Pour lui, c’est « d’autant plus satisfaisant que la plupart vivent en appartement ».
Pour Catherine Fontaine Lemoine, la référente familles de l’ADACS, c’est déjà un succès. Le « goûter radis » proposé avec la première production locale a beaucoup plu, et surtout le plaisir rejoint l’éducatif. Il s’agit ici de faire découvrir le cycle des plantes aux enfants, de la plantation à la récolte, puis à la graine. « Ils s’impliquent vraiment car ils ont compris que pour récolter, ils devaient prendre soin des plantes, les arroser, surveiller leur croissance. » Devant nous, deux fillettes s’amusent avec un ver de terre, puis un garçon nous explique le rôle de l’animal pour remuer le sol.
Un jardin pour créer du lien
À côté de l’espace clôturé, deux tables en bois ont également été installées. Et juste devant le centre social, un carré de terre est ouvert et disponible à tous : des mamans y ont planté des plantes aromatiques « pour lutter contre le stress ». Là encore, la référente familles nous confirme que ces équipements sont, avant tout, des outils pour créer du lien, échanger, entre habitants et avec les animateurs sociaux.
Alors que la première grande récolte doit alimenter la « fête de la soupe » dont l’édition 2018 est prévue en novembre prochain, les idées ne manquent pas pour rendre ce jardin encore plus beau et pédagogique : un composteur dans quelques semaines, puis des cabanes pour les oiseaux, et pourquoi pas un hôtel à insectes réalisé par les enfants ? Même les écoles primaires du quartier ont sollicité un petit carré de terre.
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